Voici quelques signes à observer chez soi ou chez un proche :
- Diminution ou disparition de la perception des odeurs.
- Changements dans les habitudes de toilette (plus ou moins de fréquence).
- Difficulté à reconnaître ou utiliser les produits de bain.
- Oubli de certaines étapes du lavage.
- Confusion face à l’environnement de la salle de bain.
- Peur, refus ou agitation pendant la douche.
Un seul de ces symptômes ne suffit pas à poser un diagnostic, mais leur répétition mérite une attention médicale.
6. Que faire si vous remarquez ces signes ?
- Ne pas ignorer les changements. Prenez note de la fréquence et de la nature des comportements inhabituels.
- Consulter un médecin. Il pourra recommander un test cognitif ou olfactif.
- Éliminer les causes bénignes. Une perte d’odorat peut aussi être due à une sinusite, un rhume, une infection, ou le vieillissement normal.
- Surveiller d’autres symptômes. Difficultés de mémoire, désorientation, troubles du langage, ou changements d’humeur.
- Adopter un mode de vie sain. Une alimentation équilibrée, l’activité physique, le sommeil et la stimulation intellectuelle peuvent aider à ralentir la progression des troubles cognitifs.
7. Conclusion
La maladie d’Alzheimer se développe lentement, mais le corps envoie souvent des signaux avant-coureurs. Le moment de la douche — si familier et routinier — peut devenir un révélateur de ces changements subtils.
Une perte d’odorat soudaine, une confusion inhabituelle ou une difficulté à exécuter les gestes quotidiens doivent inciter à la vigilance.
Plus la détection est précoce, plus les traitements et les stratégies de soutien peuvent être efficaces.
En prêtant attention à ces petits détails, il devient possible d’agir plus tôt — et de préserver la qualité de vie le plus longtemps possible.